Pour diffusion immédiate
March 20, 2007 20 mars 2007
OTTAWA — Le Consortium canadien pour la recherche (CCR) a constamment assuré la représentation et la défense de trois priorités : un transfert consacré à l’éducation postsecondaire; un soutien financier accru pour les conseils subventionnaires et les organismes qui lui sont apparentés et le réinvestissement dans les activités scientifiques du gouvernement.
➢ Le CCR fait remarquer l’affectation initiale du budget de 800 millions de dollars à l’éducation postsecondaire (EPS) dans le cadre du Transfert social canadien. Il s’agit d’une première étape encourageante et le CCR se réjouit à l’avance de la mise en œuvre de mécanismes de responsabilisation qui assureront que les provinces consacrent ces fonds aux secteurs universitaires et collégiaux, ainsi qu’à un retour aux niveaux de transfert correspondant à ceux en vigueur avant le déclin du financement du milieu des années 1990.
➢ Le CCR reconnaît et apprécie la hausse de financement de 85 millions de dollars aux conseils subventionnaires : CRSNG, IRSC et CRSH. Nous remarquons que l’augmentation totale pour le CRSH et le CRSNG est axée sur des priorités spécifiques du gouvernement. Nous espérons que cette tendance ne servira pas de modèle pour les années futures parce que le financement de la recherche fondamentale à grande échelle est essentiel au maintien de l’avantage concurrentiel du Canada. Nous sommes satisfaits de la poursuite du programme de la Fondation canadienne pour l’innovation, et de l’affectation de 510 millions de dollars à un autre concours de financement majeur. Le CCR continue d’espérer qu’un résultat positif de l’étude des programmes de financement assurera que cette nouvelle concurrence de la FCI ne soumettra pas les subventions d’exploitation des conseils subventionnaires à d’autres difficultés.
➢ Le soutien de 1000 étudiantes et étudiants additionnels par le biais des Bourses d’études supérieures du Canada est positif. Toutefois, il est surprenant que le Gouvernement ait choisi d’affecter ces places dans un rapport inverse aux priorités définies par les choix d’inscription des étudiantes et étudiants canadiens (p. ex. 55 % sont inscrits en sciences sociales mais seulement 20 % des bourses ont été affectées à ces disciplines).
➢ Le CCR croit que le gouvernement doit aussi réinvestir dans sa propre infrastructure de recherche, recherche qui sous-tend et soutient les décisions de réglementation et se trouve à l’avant-plan de l’interface de la politique scientifique. Le CCR prévoit que le gouvernement utilisera ses initiatives sur l’environnement et le changement de climat pour réinvestir dans ses programmes de recherche interne.
Le CCR se réjouit à l’avance de poursuivre sa collaboration avec le gouvernement fédéral afin d’ancrer encore plus profondément un programme de recherche bien équilibré au Canada.
Le Consortium canadien pour la recherche (CCR) a été institué en 1976. Il est composé de 16 organisations qui représentent des chercheuses et chercheurs dans toutes les disciplines au Canada. Bien que la majorité de ces chercheuses et chercheurs soit installée dans les universités, les organisations qui en font partie intégrante comptent de nombreux membres dans les laboratoires du gouvernement et dans les centres de recherche du secteur privé. Ces groupes de membres représentent environ 50 000 chercheuses et chercheurs et 500 000 étudiantes et étudiants et font du CCR l’organisation la plus importante au Canada dont les préoccupations premières sont le financement de la recherche dans tous les secteurs et le soutien de l’éducation postsecondaire.
-30-
Pour plus de renseignements :
Roland Andersson, président du conseil d’administration
Consortium canadien pour la recherche
randersson@cheminst.ca