Commentaires du CCR sur le budget fédéral de 2008

Après un examen préliminaire du budget fédéral de 2008, le Consortium canadien pour la recherche (CCR) a identifié plusieurs initiatives positives. À la lumière des perspectives économiques canadiennes stagnantes, le CCR reconnaît l’importance du soutien de ce budget pour l’éducation postsecondaire et la recherche.

  • Le CCR est reconnaissant d’une augmentation de 80 millions de dollars destinée aux conseils subventionnaires : CRSNG, IRSC et CRSH. Nous prenons note que les augmentations destinées aux trois conseils subventionnaires visent des priorités spécifiques déterminées par le gouvernement. Bien que les priorités identifiées soient importantes, nous nous inquiétons de l’érosion graduelle de la base non dirigée. Le CCR croit fermement que la recherche fondamentale est essentielle au maintien de l’avantage concurrentiel du Canada. Il n’y a pas de hausse inflationniste au budget de base non ciblé des trois conseils subventionnaires.
  • Le CCR applaudit la création des bourses d’études Vanier, dans le cadre du programme de Bourses d’études supérieures du Canada, lesquelles ont été conçues en vue d’attirer et de retenir au Canada les meilleures étudiantes et meilleurs étudiants canadiens ou étrangers aspirant à un doctorat. Les 25 millions de dollars sur deux ans devraient soutenir jusqu’à 500 étudiants et décerner 50 000 $ par année pendant trois ans aux meilleures étudiantes et meilleurs étudiants qui aspirent à un doctorat.
  • Le CCR applaudit aussi, en principe, la création des nouvelles chaires de recherche d’excellence mondiale du Canada. Cependant, nous nous intéressons à la façon dont ces 20 chaires seront attribuées.
  • Le CCR fait remarquer l’affectation budgétaire de 3,2 milliards de dollars réservée à l’éducation postsecondaire (EPS) dans le cadre du Transfert canadien en matière de programmes sociaux. Le CCR continue d’exiger des mécanismes de responsabilisation qui veilleront à ce que les provinces consacrent ces fonds aux secteurs universitaire et collégial.
  • Bien que le budget s’avère positif pour la recherche, le CCR croit que le gouvernement doit aussi réinvestir dans ses propres infrastructures de recherche — recherche qui sous-tend et appuie les décisions de réglementation et qui se trouve aux premiers rangs de l’interface de la politique scientifique. Le CCR prévoit d’autres projets de renouvellement pour l’activité de S et T du gouvernement selon son étude permanente. Ce nouvel investissement semble être absent du budget actuel.

Le CCR assure constamment la représentation et la défense de trois priorités : un transfert consacré à l’éducation postsecondaire; un soutien financier continu aux conseils subventionnaires et aux agences associées; et un réinvestissement dans les sciences au sein du gouvernement.

Le CCR a été institué en 1976. Il est composé de 22 organisations nationales qui représentent plus de 670 000 personnes aux premiers rangs de la création et de la dissémination des connaissances au Canada. Nos membres font partie des secteurs universitaire, de l’industrie et du gouvernement et s’adonnent à la recherche fondamentale et appliquée, à l’étude et à la pratique des lettres et sciences humaines, des sciences naturelles, de la santé et des sciences sociales et du génie. La mission du CCR est de communiquer l’importance de la recherche fondamentale et de l’éducation postsecondaire pour le Canada.

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Nom: Roland Andersson Courriel: randersson@cheminst.ca

 

Lettre ouverte de la communauté de recherche du Canada au 39e Parlement [publié dans The Hill Times]

Mesdames et Messieurs les parlementaires,
Dans notre monde en évolution, le Canada doit à tout prix se doter d’un secteur de recherche fort. C’est pourquoi nous vous proposons un plan d’action en trois étapes qui vous permettra d’aider notre pays à relever les défis de demain.
1re étape : Octroyer un financement adéquat aux universités et aux collèges par la création d’un transfert de fonds fédéral aux provinces qui soit consacré spécifiquement à l’enseignement postsecondaire. Les établissements canadiens de ce secteur sont à court d’argent. Travaillez de concert avec les gouvernements provinciaux pour résoudre ce problème.
2e étape : Favoriser la création du savoir en soutenant plus largement la recherche fondamentale financée par les organismes subventionnaires fédéraux – le Conseil de recherches en sciences humaines, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie et les Instituts de recherche en santé du Canada.
3e étape : Renforcer la capacité de recherche du gouvernement fédéral. Que ce soit en matière d’innocuité des médicaments ou de changement climatique, les Canadiens doivent pouvoir compter sur leur propre expertise indépendante. Les ministères et les organismes gouvernementaux peuvent suppléer à ce besoin s’ils disposent des fonds nécessaires.
Les Canadiens vous ont élus pour que vous contribuiez à l’accroissement de la qualité de vie du pays. Et l’établissement d’un secteur de recherche plus fort s’inscrit dans le droit fil de ce mandat. Nous vous souhaitons du succès au cours de la session qui approche.
Veuillez agréer, Mesdames et Messieurs les parlementaires, mes salutations distinguées.
Le président du Consortium canadien pour la recherche,
Roland Andersson

Communiqué : Le CCR Commente le Budget fédéral de 2007

Pour diffusion immédiate
March 20, 2007 20 mars 2007
OTTAWA — Le Consortium canadien pour la recherche (CCR) a constamment assuré la représentation et la défense de trois priorités : un transfert consacré à l’éducation postsecondaire; un soutien financier accru pour les conseils subventionnaires et les organismes qui lui sont apparentés et le réinvestissement dans les activités scientifiques du gouvernement.
➢ Le CCR fait remarquer l’affectation initiale du budget de 800 millions de dollars à l’éducation postsecondaire (EPS) dans le cadre du Transfert social canadien. Il s’agit d’une première étape encourageante et le CCR se réjouit à l’avance de la mise en œuvre de mécanismes de responsabilisation qui assureront que les provinces consacrent ces fonds aux secteurs universitaires et collégiaux, ainsi qu’à un retour aux niveaux de transfert correspondant à ceux en vigueur avant le déclin du financement du milieu des années 1990.
➢ Le CCR reconnaît et apprécie la hausse de financement de 85 millions de dollars aux conseils subventionnaires : CRSNG, IRSC et CRSH. Nous remarquons que l’augmentation totale pour le CRSH et le CRSNG est axée sur des priorités spécifiques du gouvernement. Nous espérons que cette tendance ne servira pas de modèle pour les années futures parce que le financement de la recherche fondamentale à grande échelle est essentiel au maintien de l’avantage concurrentiel du Canada. Nous sommes satisfaits de la poursuite du programme de la Fondation canadienne pour l’innovation, et de l’affectation de 510 millions de dollars à un autre concours de financement majeur. Le CCR continue d’espérer qu’un résultat positif de l’étude des programmes de financement assurera que cette nouvelle concurrence de la FCI ne soumettra pas les subventions d’exploitation des conseils subventionnaires à d’autres difficultés.
➢ Le soutien de 1000 étudiantes et étudiants additionnels par le biais des Bourses d’études supérieures du Canada est positif. Toutefois, il est surprenant que le Gouvernement ait choisi d’affecter ces places dans un rapport inverse aux priorités définies par les choix d’inscription des étudiantes et étudiants canadiens (p. ex. 55 % sont inscrits en sciences sociales mais seulement 20 % des bourses ont été affectées à ces disciplines).
➢ Le CCR croit que le gouvernement doit aussi réinvestir dans sa propre infrastructure de recherche, recherche qui sous-tend et soutient les décisions de réglementation et se trouve à l’avant-plan de l’interface de la politique scientifique. Le CCR prévoit que le gouvernement utilisera ses initiatives sur l’environnement et le changement de climat pour réinvestir dans ses programmes de recherche interne.
Le CCR se réjouit à l’avance de poursuivre sa collaboration avec le gouvernement fédéral afin d’ancrer encore plus profondément un programme de recherche bien équilibré au Canada.
Le Consortium canadien pour la recherche (CCR) a été institué en 1976. Il est composé de 16 organisations qui représentent des chercheuses et chercheurs dans toutes les disciplines au Canada. Bien que la majorité de ces chercheuses et chercheurs soit installée dans les universités, les organisations qui en font partie intégrante comptent de nombreux membres dans les laboratoires du gouvernement et dans les centres de recherche du secteur privé. Ces groupes de membres représentent environ 50 000 chercheuses et chercheurs et 500 000 étudiantes et étudiants et font du CCR l’organisation la plus importante au Canada dont les préoccupations premières sont le financement de la recherche dans tous les secteurs et le soutien de l’éducation postsecondaire.
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Pour plus de renseignements :
Roland Andersson, président du conseil d’administration
Consortium canadien pour la recherche
randersson@cheminst.ca

Présentation du CCR aux consultations prébudgétaires de 2007

Sommaire

 

Le succès social et économique du Canada et sa compétitivité à l’échelle mondiale dépendent d’un secteur de recherche vivant et d’établissements d’enseignement postsecondaire solides. Nous savons que le gouvernement a saisi ce concept et tente de trouver le meilleur moyen de stimuler les capacités de notre pays dans ces domaines. Le Consortium, qui représente les perspectives des chercheuses et chercheurs canadiens de première ligne, recommande trois étapes pour nous aider à bâtir un Canada plus solide et plus concurrentiel :
1re étape – Créer un mécanisme de transfert fédéral/provincial spécial afin d’accroître le financement des coûts d’exploitation des établissements d’enseignement postsecondaire.
2e étape – Augmenter les budgets des organismes subventionnaires fédéraux pour le soutien de la recherche fondamentale, entre autres, une autre augmentation asymétrique destinée au Conseil de recherches en sciences humaines.
3e étape – Investir dans l’infrastructure de recherche gouvernementale et dans le renouvellement des ressources en sciences humaines.

Présentation du CCR aux consultations prébudgétaires de 2006

Le Consortium canadien pour la recherche (CCR) est une coalition de 15 organisations nationales qui représentent plus de 500 000 personnes à l’avant-plan de la recherche et des études au Canada. Ses membres des secteurs public et privé s’adonnent à la recherche fondamentale et appliquée, à l’étude et à la pratique des sciences naturelles, des sciences sociales et des sciences humaines. L’expérience de travail de ses membres a éclairé les débats du Consortium et façonné ses recommandations au comité.

Notre conseil est simple. Pour bâtir une économie dynamique et productive au sein de laquelle les Canadiennes et Canadiens peuvent jouir de la meilleure qualité de vie et du niveau de vie le plus élevé possible, le gouvernement fédéral doit augmenter de manière importante ses dépenses pour le soutien :

– des exploitations essentielles des établissements d’enseignement postsecondaire par un transfert spécial;

– des organismes subventionnaires de recherche fédéraux; et

– de sa propre infrastructure de recherche.

Communiqué : Le CCR commente le Budget fédéral de 2004

Pour diffusion immédiate, le 23 mars 2004
(Ottawa) – Le Consortium canadien pour la recherche (CCR) se réjouit que le gouvernement fédéral reconnaisse le rôle de l’éducation postsecondaire et de la recherche comme fondements vitaux du mieux-être social et économique des Canadiennes et Canadiens et de la place du Canada dans le monde.
« Le gouvernement a pris des mesures pour faire avancer la recherche et l’éducation au Canada, et nous prévoyons d’autres progrès pour combler les besoins pressants de maintenir la solidité des universités canadiennes et de rehausser notre position en matière de recherche à l’échelon international. Il reste beaucoup de travail à faire », a déclaré Paul Ledwell, président du conseil d’administration du Consortium.
Le gouvernement a démontré son engagement continu à l’égard de la recherche universitaire en affectant des hausses de 6,5 % aux budgets des conseils subventionnaires fédéraux, auxquelles s’ajoute une petite augmentation pour le Conseil de recherches en sciences humaines dont le financement est insuffisant depuis longtemps; des hausses qui commencent à suivre le rythme de l’escalade de la demande. Ces mesures, alliées à la hausse de 20 millions de dollars pour les coûts indirects de la recherche, sont tous des éléments recommandés par le CCR. Une augmentation de 60 millions de dollars pour Génome Canada et une hausse de fonds de cinq millions de dollars pour le Programme d’aide à la recherche industrielle au CNRC sont aussi des nouvelles réjouissantes.
Bien que ces investissements additionnels soient importants, ils ne rectifient pas la cause sous-jacente de la crise au sein de l’éducation postsecondaire : l’absence de financement de base pour les universités et leur capacité subséquente d’assurer à la société canadienne une éducation et des recherches de haute qualité. Nous nous réjouissons à l’avance de voir le gouvernement fédéral attaquer ce problème en partenariat avec les provinces au cours de l’année qui vient, dont un transfert clairement défini pour l’éducation postsecondaire.
Les initiatives de ce budget en vue de résoudre le problème de l’accès des étudiantes et étudiants à l’éducation postsecondaire ne font qu’effleurer le problème. Des problèmes comme l’abordabilité, la capacité des établissements et l’endettement requièrent une attention immédiate si le Canada veut progresser en matière de créativité et d’innovation. Les modestes hausses de limites de prêts, de subventions et de programmes d’épargne-études prévues dans le budget ne sont pas un substitut à un financement de base accru.
Le CCR fait remarquer l’affectation à Industrie Canada de 50 millions de dollars pour la commercialisation de la recherche financée par le fédéral aux universités et 25 millions de dollars pour commercialiser la recherche exécutée dans les laboratoires du fédéral. Il se réjouit aussi de collaborer avec le gouvernement à la création de mécanismes pour la distribution de ces fonds, dont le processus d’examen par les pairs qui doit guider ceux-ci.
Le Consortium canadien pour la recherche (CCR) a été institué en 1976. Il est composé de 22 organisations qui représentent des chercheuses et chercheurs dans toutes les disciplines au Canada. Bien que la majorité de ces chercheuses et chercheurs soit installée dans les universités, les organisations qui en font partie intégrante comptent de nombreux membres dans les laboratoires du gouvernement et dans les centres de recherche du secteur privé. Ces groupes de membres représentent environ 50 000 chercheuses et chercheurs et 400 000 étudiantes et étudiants et font du CCR l’organisation la plus importante au Canada dont les préoccupations premières sont le financement de la recherche dans tous les secteurs et le soutien de l’éducation postsecondaire.
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Pour plus de renseignements : Paul Ledwell, président du conseil d’administration, 613-238-6112, poste 307

 

Présentation du CCR aux consultations prébudgétaires de 2004

Le Consortium estime qu’une économie de recherche intensive procurera aux Canadiennes et Canadiens la meilleure qualité de vie et le niveau de vie le plus élevé possible. Il croit également que la réalisation de ce succès repose sur un système d’éducation postsecondaire accessible et de haute qualité et sur un secteur de recherche solide.

Les rapports récents du Comité permanent des finances, et leur insistance sur la nécessité d’investir pour renforcer notre société fondée sur le savoir ont été applaudis par le Consortium et par ses membres. Dans ce compte rendu, le Consortium canadien pour la recherche (CCR) cherche à mettre en évidence plusieurs enjeux qui touchent l’éducation postsecondaire et la recherche avancée de sorte que se poursuivent les progrès réalisés par le gouvernement du Canada en 1996. Ces enjeux sont les suivants :

– Que le gouvernement du Canada continue d’augmenter l’activité de recherche dans tous les secteurs afin que nous puissions combler les besoins des Canadiennes et Canadiens et suivre la cadence de nos concurrentes et concurrents internationaux.

– Que le gouvernement du Canada prête une attention spéciale aux sciences sociales, au sein desquelles se présente en ce moment l’occasion de faire avancer le leadership actuel du Canada dans ces domaines, de manière à investir efficacement dans ce secteur sous-financé de la recherche.

– Que le gouvernement du Canada intervienne pour résoudre le problème du soutien de base pour toutes les universités canadiennes en créant un mécanisme pancanadien qui assure un appui financier adéquat, responsable et transparent.

Communiqué : Le CCR commente le budget fédéral de 2003

(Ottawa) – Le Consortium canadien pour la recherche (CCR) accueille avec enthousiasme le budget fédéral de 2003 comme un investissement réel dans le mieux-être et la prospérité futurs du Canada. En tant que coalition de groupes de recherche des secteurs public et privé, le CCR est particulièrement satisfait des annonces de financement pour l’éducation postsecondaire et pour le secteur de la recherche.
La création des bourses d’études supérieures du Canada démontre un engagement de la part du gouvernement fédéral à préparer la génération suivante d’universitaires et d’autres membres du personnel hautement qualifiées et qualifiés à jouer un rôle dans l’avancement de la prospérité du Canada. Cette démarche en vue de rendre permanent le financement des coûts indirects est aussi une étape importante et elle rectifiera en partie le sous-financement chronique des universités canadiennes. L’augmentation des budgets de base des conseils subventionnaires est un autre élément critique en vue d’assurer que la communauté de recherche du Canada soit un chef de file mondial. En outre, un financement accru du Conseil national de recherches du Canada, de la Fondation canadienne pour l’innovation et la Fondation canadienne pour les sciences du climat et de l’atmosphère constitue des investissements importants.
Dans une perspective élargie, le Consortium perçoit comme positive la scission du TCSPS en TCS et en TCPS. Nous considérons cette scission comme une occasion pour le gouvernement fédéral de raffermir ses partenariats avec les provinces dans le but de soutenir l’éducation postsecondaire. Une progression logique de cette tendance vers une responsabilisation et une transparence accrues en matière de dépenses publiques serait de scinder encore le TCS en un transfert consacré à l’éducation postsecondaire et un transfert social. La création d’un transfert consacré à l’éducation postsecondaire, alliée au rétablissement du financement fédéral pour l’éducation postsecondaire aux niveaux en vigueur au début des années 1990 commencerait à répondre aux besoins de financement de base des universités canadiennes.
Il reste à aborder un autre élément essentiel de la situation d’ensemble de la recherche : le sous-financement du Conseil de recherches en sciences humaines par rapport aux autres conseils subventionnaires. Bien que la hausse générale de 10 % destinée à l’ensemble des conseils réponde aux exigences pressantes, les 15 millions de dollars affectés au CRSH par rapport à la hausse de 55 millions pour le CRSNG et les IRSC ne sont pas représentatifs de la population relative de chercheuses et chercheurs canadiens.
Le CCR se réjouit de poursuivre sa collaboration avec le gouvernement fédéral dans le but d’établir un programme de recherche bien équilibré au Canada. Le Consortium canadien pour la recherche (CCR) a été institué en 1976. Il est composé de 22 organisations qui représentent des chercheuses et chercheurs dans toutes les disciplines au Canada. Bien que la majorité de ces chercheuses et chercheurs soit installée dans les universités, les organisations qui en font partie intégrante comptent de nombreux membres dans les laboratoires du gouvernement et dans les centres de recherche du secteur privé. Ces groupes de membres représentent environ 50 000 chercheuses et chercheurs et 400 000 étudiantes et étudiants et font du CCR l’organisation la plus importante au Canada dont les préoccupations premières sont le financement de la recherche dans tous les secteurs et le soutien de l’éducation postsecondaire.
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Pour plus de renseignements : Paul Ledwell, président du conseil d’administration, 613-238-6112, poste 307

 

Présentation du CCR aux consultations prébudgétaires de 2003

Résumé des enjeux et recommandations

Financement de base pour l’éducation postsecondaire : Le Consortium canadien pour la recherche recommande au gouvernement du Canada de reconnaître le rôle crucial que jouent les universités dans l’éducation et la formation de la prochaine génération de chercheuses et chercheurs et de créer un mécanisme novateur qui assurera la prestation de niveaux de financement de base accrus à ces établissements.
Financement des conseils subventionnaires : Le Consortium canadien pour la recherche recommande au gouvernement du Canada d’augmenter le financement aux trois conseils subventionnaires fédéraux afin d’assurer des possibilités de recherche concurrentielles à l’échelon international. Il lui recommande également d’affecter un pourcentage plus important au budget du Conseil de recherches en sciences humaines qu’aux budgets du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada et des Instituts de recherche en santé du Canada.
Soutien aux étudiantes et étudiants : Le Consortium canadien pour la recherche recommande au gouvernement du Canada d’attaquer les problèmes de suffisance, de responsabilité, de transparence et d’équité au sein du système d’éducation postsecondaire au pays et d’assurer un soutien efficace à toutes les étudiantes et à tous les étudiants, particulièrement celles et ceux des deuxième et troisième cycles, en établissant un financement solide et des programmes de bourses afin de minimiser la dette d’études qui compromet les chances d’éducation.
Recherche gouvernementale : Le Consortium canadien pour la recherche recommande au gouvernement canadien de renouveler son engagement à la recherche gouvernementale et aux établissements nationaux qui dotent le Canada d’une recherche de pointe et qui ouvrent la voie à la collaboration internationale.

 

Lettre ouverte aux gouvernements provinciaux

15 août 2002

Objet : UNE RESPONSABILITÉ PARTAGÉE : L’AVENIR DE LA RECHERCHE UNIVERSITAIRE AU CANADA (A SHARED RESPONSIBILITY: THE FUTURE OF UNIVERSITY RESEARCH IN CANADA), lettre ouverte aux provinces du Consortium canadien pour la recherche

Monsieur le Premier ministre,

Le Consortium canadien pour la recherche (CCR) est une coalition de représentation et de défense composée de chercheuses et chercheurs à l’avant-plan de la recherche tant dans le secteur public que privé. Il représente également les utilisateurs en aval de la recherche au sein du gouvernement, des entreprises privées et des établissements publics comme les écoles et les hôpitaux. Nous avons pour but de nous assurer que le Canada est un chef mondial dans tous les domaines de la recherche : en sciences biomédicales, en sciences naturelles, en sciences sociales et en sciences humaines. Le Consortium estime qu’une économie de recherche intensive procurera aux Canadiennes et Canadiens la meilleure qualité de vie et le niveau de vie le plus élevé possible. Il croit également que la réalisation de ce succès repose sur un système d’éducation postsecondaire accessible et de haute qualité et sur un secteur de recherche universitaire solide.

LA POLITIQUE PUBLIQUE

Le CCR est dans une position unique pour contribuer l’expérience des chercheuses et chercheurs au débat sur la politique publique. Dans l’exécution de cette tâche nous nous adressions habituellement au gouvernement fédéral. Alors que les paiements de transfert d’Ottawa destinés à l’éducation postsecondaire diminuaient, le Consortium a pris la défense de la cause des provinces, soutenant que l’excellence continue en matière d’éducation postsecondaire dépendait du maintien par le gouvernement fédéral de son engagement de longue date à porter une part du fardeau des coûts du système universitaire.

Malheureusement, nos démarches dans cette voie n’ont été couronnées que d’un succès limité. La position d’Ottawa était que le manque de responsabilisation provinciale en ce qui a trait à ces transferts est un élément dissuasif puissant au rétablissement des niveaux de financement. Pour les chercheuses et chercheurs à l’avant-plan, le conflit entre les deux paliers de gouvernement est source de préoccupation grave. Alors que les arguments juridictionnels se poursuivent, le système d’éducation postsecondaire au Canada s’enlise dans un état de délabrement croissant. Afin de renverser ce déclin le Consortium a décidé d’élargir ses efforts en établissant un contact non seulement avec le gouvernement fédéral, mais aussi avec les sièges des gouvernements provinciaux. Nous espérons que notre voix encouragera les deux paliers du gouvernement à accepter une responsabilité partagée pour la santé de l’éducation postsecondaire et à œuvrer ensemble dans l’intérêt de toutes les Canadiennes et de tous les Canadiens.

L’ÉDUCATION POSTSECONDAIRE – UN LIEN ESSENTIEL À LA RECHERCHE

Les universités sont l’armature de l’entreprise de la recherche canadienne. Deux tiers de tous les mémoires scientifiques publiés au Canada proviennent des universités et la majeure partie de la recherche de pointe du pays est effectuée par des professeures et professeurs d’université. C’est également aux universités que la prochaine génération de chercheuses et chercheurs se prépare à une carrière. Afin de poursuivre ce rôle crucial, il faut prêter une attention spéciale à trois éléments du système d’éducation postsecondaire. Les étudiantes et étudiants, qui sont l’avenir de la recherche, requièrent des frais de scolarité peu élevés et un appui généreux pour poursuivre des études aux cycles supérieurs et au niveau postdoctoral.

Pour ce qui est du personnel, les universités requièrent les ressources qui attireront et garderont les meilleurs cerveaux et permettront aux professeures et professeurs de faire le meilleur travail possible, tant au niveau de l’enseignement que de la recherche. Finalement, le succès des universités dépend aussi de la condition de l’infrastructure universitaire, c’est-à-dire les laboratoires, les bibliothèques et les établissements d’enseignement. Les bâtiments qui s’écroulent et les rayons vides ne favorisent pas la progression du savoir.

LES OBSTACLES AU SUCCÈS

Tous les gouvernements du Canada se sont prononcés énergiquement en faveur de l’importance de la recherche et de l’éducation. Cependant, ces propos sont vides. Le gouvernement fédéral a réduit considérablement les transferts aux provinces pour l’éducation postsecondaire, des réductions qui n’ont pas encore été rectifiées pour tenir compte de l’inflation et de l’accroissement de la population. Les provinces, à leur tour, ont diminué leurs propres dépenses destinées à l’éducation. La combinaison des compressions budgétaires par ces deux paliers de gouvernement provoque une crise au sein de la communauté de recherche canadienne.

LES DOSSIERS PROVINCIAUX

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Les niveaux de financement provincial pour l’éducation postsecondaire, sur une base de dollars constants par personne, sont de 27 % inférieurs à ceux de 1992/1993. Les deux provinces canadiennes les plus riches, l’Ontario et l’Alberta, ont accusé les baisses les plus marquées. Il est intéressant de noter que deux des plus petites provinces canadiennes, la Saskatchewan et le Manitoba, sont parvenues de fait à augmenter les dépenses dans ce secteur.

LES IMPLICATIONS POUR LA RECHERCHE

Les dommages causés par ces compressions budgétaires se manifestent de plusieurs façons. Ces compressions budgétaires entraînent des frais de scolarité qui montent en flèche, provoquant à leur tour un accès réduit à l’éducation universitaire et à une dette d’études plus lourde au moment de la collation des grades. Des frais de scolarité et une dette d’études élevés sont un empêchement croissant d’accès égal à l’université pour la population canadienne et un élément dissuasif important pour les étudiantes et étudiants qui aimeraient poursuivre des études supérieures. La conséquence est une perte grave de la capacité de recherche du Canada.

Le financement réduit a aussi fait des ravages au niveau du corps professoral. Les universités ont moins de professeures et professeurs, ce qui a fait augmenter le nombre d’étudiantes et d’étudiants par classe et altère la qualité de l’interaction entre les étudiantes et étudiants et les professeures et professeurs.

Afin de faire face aux lacunes financières, l’administration des universités reporte l’entretien de l’infrastructure physique. Un rapport récent de l’Association canadienne du personnel administratif universitaire (ACPAU) estime à au moins 3,6 milliards de dollars l’entretien différé cumulatif dans les universités canadiennes. Avec le milieu d’apprentissage, de vie et de recherche qui se dégrade dans les campus, la capacité de recherche du Canada faiblit.

La crise financière a aussi compromis les bibliothèques universitaires. Des 111 principales bibliothèques de recherche aux États-Unis et au Canada seulement treize sont des établissements canadiens. Ce qui est encore plus troublant, de ces 111 bibliothèques seulement douze ont réduit leurs dépenses totales au cours de la dernière décennie et parmi ces douze, onze sont canadiennes.

ALLONS DE L’AVANT!

L’avenir du Canada dépend d’un secteur d’enseignement postsecondaire bien vivant. Jamais de l’histoire de ce pays cela se sera-t-il avéré plus important.

Le Consortium canadien pour la recherche conseille vivement aux deux instances supérieures de parvenir à des dispositions transparentes et responsables qui permettront le financement adéquat de nos universités si elles veulent relever les défis d’offrir une éducation universitaire accessible et une recherche universitaire de haute qualité. En l’absence de cette collaboration, les établissements d’enseignement canadiens continueront de lutter pour survivre.

Le CCR conseille vivement aux gouvernements provinciaux de réinvestir dans l’éducation postsecondaire à des niveaux qui la soutiendront adéquatement, maintenant et à l’avenir. Cet investissement doit revenir aux niveaux par personne de 1991-1992 puis être ajustés à la hausse, en dollars constants, pour tenir compte de l’inflation et de l’accroissement de la population.

Ottawa et les provinces doivent collaborer à la création de mécanismes de financement fédéral/provincial renouvelé pour l’éducation postsecondaire qui abordent les problèmes de suffisance, de responsabilité, de transparence et d’équité. La création et la mise en œuvre de ces mécanismes doivent être réalisées rapidement alors que nos universités sont aux prises avec les conditions actuelles. Les universités canadiennes sont essentielles à rehausser la croissance sociale et économique. Elles ont besoin de votre aide et ce, dès maintenant. Les Canadiennes et Canadiens de chaque province tiennent aux universités, à la recherche universitaire et à une éducation universitaire. Elles et ils veulent que leurs gouvernements passent à l’action.

Veuillez vous joindre à nous et à vos homologues du gouvernement afin d’assurer un secteur universitaire sain, productif et financé adéquatement qui aide le Canada à relever ses défis actuels et futurs. C’est ce que souhaitent les Canadiennes et Canadiens, pour eux-mêmes comme pour leurs enfants.

Veuillez agréer, Monsieur le Premier ministre, mes salutations distinguées,

Le président du conseil d’administration,

Paul Ledwell

Communiqué : Le CCR commente le Budget fédéral de 2004

Pour diffusion immédiate, le 23 mars 2004
(Ottawa) – Le Consortium canadien pour la recherche (CCR) se réjouit que le gouvernement fédéral reconnaisse le rôle de l’éducation postsecondaire et de la recherche comme fondements vitaux du mieux-être social et économique des Canadiennes et Canadiens et de la place du Canada dans le monde.
« Le gouvernement a pris des mesures pour faire avancer la recherche et l’éducation au Canada, et nous prévoyons d’autres progrès pour combler les besoins pressants de maintenir la solidité des universités canadiennes et de rehausser notre position en matière de recherche à l’échelon international. Il reste beaucoup de travail à faire », a déclaré Paul Ledwell, président du conseil d’administration du Consortium.
Le gouvernement a démontré son engagement continu à l’égard de la recherche universitaire en affectant des hausses de 6,5 % aux budgets des conseils subventionnaires fédéraux, auxquelles s’ajoute une petite augmentation pour le Conseil de recherches en sciences humaines dont le financement est insuffisant depuis longtemps; des hausses qui commencent à suivre le rythme de l’escalade de la demande. Ces mesures, alliées à la hausse de 20 millions de dollars pour les coûts indirects de la recherche, sont tous des éléments recommandés par le CCR. Une augmentation de 60 millions de dollars pour Génome Canada et une hausse de fonds de cinq millions de dollars pour le Programme d’aide à la recherche industrielle au CNRC sont aussi des nouvelles réjouissantes.
Bien que ces investissements additionnels soient importants, ils ne rectifient pas la cause sous-jacente de la crise au sein de l’éducation postsecondaire : l’absence de financement de base pour les universités et leur capacité subséquente d’assurer à la société canadienne une éducation et des recherches de haute qualité. Nous nous réjouissons à l’avance de voir le gouvernement fédéral attaquer ce problème en partenariat avec les provinces au cours de l’année qui vient, dont un transfert clairement défini pour l’éducation postsecondaire.
Les initiatives de ce budget en vue de résoudre le problème de l’accès des étudiantes et étudiants à l’éducation postsecondaire ne font qu’effleurer le problème. Des problèmes comme l’abordabilité, la capacité des établissements et l’endettement requièrent une attention immédiate si le Canada veut progresser en matière de créativité et d’innovation. Les modestes hausses de limites de prêts, de subventions et de programmes d’épargne-études prévues dans le budget ne sont pas un substitut à un financement de base accru.
Le CCR fait remarquer l’affectation à Industrie Canada de 50 millions de dollars pour la commercialisation de la recherche financée par le fédéral aux universités et 25 millions de dollars pour commercialiser la recherche exécutée dans les laboratoires du fédéral. Il se réjouit aussi de collaborer avec le gouvernement à la création de mécanismes pour la distribution de ces fonds, dont le processus d’examen par les pairs qui doit guider ceux-ci.
Le Consortium canadien pour la recherche (CCR) a été institué en 1976. Il est composé de 22 organisations qui représentent des chercheuses et chercheurs dans toutes les disciplines au Canada. Bien que la majorité de ces chercheuses et chercheurs soit installée dans les universités, les organisations qui en font partie intégrante comptent de nombreux membres dans les laboratoires du gouvernement et dans les centres de recherche du secteur privé. Ces groupes de membres représentent environ 50 000 chercheuses et chercheurs et 400 000 étudiantes et étudiants et font du CCR l’organisation la plus importante au Canada dont les préoccupations premières sont le financement de la recherche dans tous les secteurs et le soutien de l’éducation postsecondaire.
– 30 –
Pour plus de renseignements : Paul Ledwell, président du conseil d’administration, 613-238-6112, poste 307

 

Présentation du CCR aux consultations prébudgétaires de 2004

Le Consortium estime qu’une économie de recherche intensive procurera aux Canadiennes et Canadiens la meilleure qualité de vie et le niveau de vie le plus élevé possible. Il croit également que la réalisation de ce succès repose sur un système d’éducation postsecondaire accessible et de haute qualité et sur un secteur de recherche solide.

Les rapports récents du Comité permanent des finances, et leur insistance sur la nécessité d’investir pour renforcer notre société fondée sur le savoir ont été applaudis par le Consortium et par ses membres. Dans ce compte rendu, le Consortium canadien pour la recherche (CCR) cherche à mettre en évidence plusieurs enjeux qui touchent l’éducation postsecondaire et la recherche avancée de sorte que se poursuivent les progrès réalisés par le gouvernement du Canada en 1996. Ces enjeux sont les suivants :

– Que le gouvernement du Canada continue d’augmenter l’activité de recherche dans tous les secteurs afin que nous puissions combler les besoins des Canadiennes et Canadiens et suivre la cadence de nos concurrentes et concurrents internationaux.

– Que le gouvernement du Canada prête une attention spéciale aux sciences sociales, au sein desquelles se présente en ce moment l’occasion de faire avancer le leadership actuel du Canada dans ces domaines, de manière à investir efficacement dans ce secteur sous-financé de la recherche.

– Que le gouvernement du Canada intervienne pour résoudre le problème du soutien de base pour toutes les universités canadiennes en créant un mécanisme pancanadien qui assure un appui financier adéquat, responsable et transparent.

Présentation du CCR aux consultations prébudgétaires de 2002

CONCLUSION AND RESTATEMENT OF RECOMMENDATIONS

CONCLUSION ET RÉAFFIRMATION DES RECOMMANDATIONS

Les fruits de la recherche assurent une vie meilleure et une économie plus solide pour les Canadiennes et Canadiens. Cependant, pour réussir la recherche requiert l’engagement des fonds publics. Afin d’assurer au Canada une communauté de recherche dynamique et les nombreux avantages qui en découlent, le CCR recommande que le gouvernement fédéral développe et mette en œuvre un programme de financement pluriannuel qui :

– augmentera les transferts fédéraux axés sur le financement de base de l’éducation postsecondaire,

– augmentera le financement des programmes à coûts directs des conseils subventionnaires,

– rectifiera le sous-financement historique du CRSH et rétablira la vitalité et l’intégrité de ses propres sciences et technologies internes, en affectant les fonds adéquats, entre autres, au Conseil national de recherches et les directions de recherche des ministères gouvernementaux comme Santé Canada, Agriculture Canada, Environnement Canada et le ministère des Pêches et des Océans.