Pour diffusion immédiate, le 23 mars 2004
(Ottawa) – Le Consortium canadien pour la recherche (CCR) se réjouit que le gouvernement fédéral reconnaisse le rôle de l’éducation postsecondaire et de la recherche comme fondements vitaux du mieux-être social et économique des Canadiennes et Canadiens et de la place du Canada dans le monde.
« Le gouvernement a pris des mesures pour faire avancer la recherche et l’éducation au Canada, et nous prévoyons d’autres progrès pour combler les besoins pressants de maintenir la solidité des universités canadiennes et de rehausser notre position en matière de recherche à l’échelon international. Il reste beaucoup de travail à faire », a déclaré Paul Ledwell, président du conseil d’administration du Consortium.
Le gouvernement a démontré son engagement continu à l’égard de la recherche universitaire en affectant des hausses de 6,5 % aux budgets des conseils subventionnaires fédéraux, auxquelles s’ajoute une petite augmentation pour le Conseil de recherches en sciences humaines dont le financement est insuffisant depuis longtemps; des hausses qui commencent à suivre le rythme de l’escalade de la demande. Ces mesures, alliées à la hausse de 20 millions de dollars pour les coûts indirects de la recherche, sont tous des éléments recommandés par le CCR. Une augmentation de 60 millions de dollars pour Génome Canada et une hausse de fonds de cinq millions de dollars pour le Programme d’aide à la recherche industrielle au CNRC sont aussi des nouvelles réjouissantes.
Bien que ces investissements additionnels soient importants, ils ne rectifient pas la cause sous-jacente de la crise au sein de l’éducation postsecondaire : l’absence de financement de base pour les universités et leur capacité subséquente d’assurer à la société canadienne une éducation et des recherches de haute qualité. Nous nous réjouissons à l’avance de voir le gouvernement fédéral attaquer ce problème en partenariat avec les provinces au cours de l’année qui vient, dont un transfert clairement défini pour l’éducation postsecondaire.
Les initiatives de ce budget en vue de résoudre le problème de l’accès des étudiantes et étudiants à l’éducation postsecondaire ne font qu’effleurer le problème. Des problèmes comme l’abordabilité, la capacité des établissements et l’endettement requièrent une attention immédiate si le Canada veut progresser en matière de créativité et d’innovation. Les modestes hausses de limites de prêts, de subventions et de programmes d’épargne-études prévues dans le budget ne sont pas un substitut à un financement de base accru.
Le CCR fait remarquer l’affectation à Industrie Canada de 50 millions de dollars pour la commercialisation de la recherche financée par le fédéral aux universités et 25 millions de dollars pour commercialiser la recherche exécutée dans les laboratoires du fédéral. Il se réjouit aussi de collaborer avec le gouvernement à la création de mécanismes pour la distribution de ces fonds, dont le processus d’examen par les pairs qui doit guider ceux-ci.
Le Consortium canadien pour la recherche (CCR) a été institué en 1976. Il est composé de 22 organisations qui représentent des chercheuses et chercheurs dans toutes les disciplines au Canada. Bien que la majorité de ces chercheuses et chercheurs soit installée dans les universités, les organisations qui en font partie intégrante comptent de nombreux membres dans les laboratoires du gouvernement et dans les centres de recherche du secteur privé. Ces groupes de membres représentent environ 50 000 chercheuses et chercheurs et 400 000 étudiantes et étudiants et font du CCR l’organisation la plus importante au Canada dont les préoccupations premières sont le financement de la recherche dans tous les secteurs et le soutien de l’éducation postsecondaire.
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Pour plus de renseignements : Paul Ledwell, président du conseil d’administration, 613-238-6112, poste 307