(Ottawa) – Le Consortium canadien pour la recherche (CCR) accueille avec enthousiasme le budget fédéral de 2003 comme un investissement réel dans le mieux-être et la prospérité futurs du Canada. En tant que coalition de groupes de recherche des secteurs public et privé, le CCR est particulièrement satisfait des annonces de financement pour l’éducation postsecondaire et pour le secteur de la recherche.
La création des bourses d’études supérieures du Canada démontre un engagement de la part du gouvernement fédéral à préparer la génération suivante d’universitaires et d’autres membres du personnel hautement qualifiées et qualifiés à jouer un rôle dans l’avancement de la prospérité du Canada. Cette démarche en vue de rendre permanent le financement des coûts indirects est aussi une étape importante et elle rectifiera en partie le sous-financement chronique des universités canadiennes. L’augmentation des budgets de base des conseils subventionnaires est un autre élément critique en vue d’assurer que la communauté de recherche du Canada soit un chef de file mondial. En outre, un financement accru du Conseil national de recherches du Canada, de la Fondation canadienne pour l’innovation et la Fondation canadienne pour les sciences du climat et de l’atmosphère constitue des investissements importants.
Dans une perspective élargie, le Consortium perçoit comme positive la scission du TCSPS en TCS et en TCPS. Nous considérons cette scission comme une occasion pour le gouvernement fédéral de raffermir ses partenariats avec les provinces dans le but de soutenir l’éducation postsecondaire. Une progression logique de cette tendance vers une responsabilisation et une transparence accrues en matière de dépenses publiques serait de scinder encore le TCS en un transfert consacré à l’éducation postsecondaire et un transfert social. La création d’un transfert consacré à l’éducation postsecondaire, alliée au rétablissement du financement fédéral pour l’éducation postsecondaire aux niveaux en vigueur au début des années 1990 commencerait à répondre aux besoins de financement de base des universités canadiennes.
Il reste à aborder un autre élément essentiel de la situation d’ensemble de la recherche : le sous-financement du Conseil de recherches en sciences humaines par rapport aux autres conseils subventionnaires. Bien que la hausse générale de 10 % destinée à l’ensemble des conseils réponde aux exigences pressantes, les 15 millions de dollars affectés au CRSH par rapport à la hausse de 55 millions pour le CRSNG et les IRSC ne sont pas représentatifs de la population relative de chercheuses et chercheurs canadiens.
Le CCR se réjouit de poursuivre sa collaboration avec le gouvernement fédéral dans le but d’établir un programme de recherche bien équilibré au Canada. Le Consortium canadien pour la recherche (CCR) a été institué en 1976. Il est composé de 22 organisations qui représentent des chercheuses et chercheurs dans toutes les disciplines au Canada. Bien que la majorité de ces chercheuses et chercheurs soit installée dans les universités, les organisations qui en font partie intégrante comptent de nombreux membres dans les laboratoires du gouvernement et dans les centres de recherche du secteur privé. Ces groupes de membres représentent environ 50 000 chercheuses et chercheurs et 400 000 étudiantes et étudiants et font du CCR l’organisation la plus importante au Canada dont les préoccupations premières sont le financement de la recherche dans tous les secteurs et le soutien de l’éducation postsecondaire.
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Pour plus de renseignements : Paul Ledwell, président du conseil d’administration, 613-238-6112, poste 307